Généralement pratiquée pendant les intersaisons, elle permet de développer les différentes composantes de la forme : force, souplesse, endurance, équilibre et composition corporelle. On y effectue, selon les besoins, des exercices de renforcement musculaire et/ou de cardio-training, permettant au sportif d’être dans une forme optimale pour ses entraînements.
Elle est souvent placée après la PPG et notamment avant une compétition ou avant le début de la saison. Dans ce cas, les exercices sont définis pour permettre un transfert efficace des qualités travaillées vers les gestes sportifs. Les volumes d’entraînement sont moins importants qu’en PPG pour progressivement laisser la place à la pratique sportive.
Proche de la PPS au niveau des exercices, elle intervient au sein même des entraînements.
Elle est principalement utilisée par les sportifs, mais également pour ceux qui préparent des épreuves physiques comme les pompiers ou les militaires.
Votre PP dépend du sport que vous pratiquez et des qualités que vous souhaitez améliorer. Par exemple, un footballeur milieu de terrain voudra sûrement travailler son endurance et son agilité. En revanche, un « avant » au rugby choisira, s’il en a besoin, d’augmenter sa masse musculaire et son gainage. Il existe de nombreuses possibilités en fonction des capacités, des besoins et des désirs du sportif.
Pour apprendre et évoluer dans un sport, il faut un entraîneur qualifié. En, revanche, pour une PP de qualité il est recommandé de faire appel à un coach, lui aussi qualifié.
Pour un tennisman, la phase de PPG pourra être composée d’un travail de force sur le haut du corps (développé couché), un travail d’endurance (séances de course à pied) et d’un renforcement de la sangle abdominale (gainage).
Lors de la phase de Préparation Physique spécifique, le coach va remplacer ces exercices pour plus d’efficacité. Pour l’endurance, il peut choisir du « fractionné » qui correspond aux efforts fournis lors des phases de jeux.
Pour la force, des exercices unilatéraux seront également plus pertinents, et enfin pour la sangle abdominale, un travail en mouvement est préférable.
Cet exemple n’est pas exhaustif quant aux exercices proposés. Comme mentionné plus haut, tout dépendra de vos besoins et de votre niveau.